D’origine française, Trackwasher est l’une des figures emblématiques de la scène électro underground, fusionnant habilement les genres pour créer une identité sonore unique. Son parcours débutant dans les années 90, à l’époque des légendaires Spiral Tribe, l’a mené de la scène Hardteck et Hardcore à des sonorités plus « Dirty Electro/techno ». Pionnier et créateur d’événements marquants dans le sud de la France, Trackwasher s’est imposé comme une référence incontournable, à l’instar de son compère Popof. Ce sont ces influences variées, et son parcours aussi riche que captivant, qui nous intéressent aujourd’hui.
C’est donc avec un plaisir immense que je te propose, chère lectrice, cher lecteur, cette interview exclusive de Trackwasher, une véritable légende du son underground. À l’image de Ben 9mm, que je te présentais récemment, Trackwasher a su marquer les esprits avec des sets inoubliables et des projets toujours plus innovants. Dans cet entretien, il revient pour nous sur ses débuts, ses inspirations, et nous dévoile en avant-première ses futurs projets. Alors, sans plus attendre, plongeons dans l’univers sonore de cet artiste atypique, dont le talent n’a d’égal que sa passion pour la musique.
L’interview :
Peux-tu nous raconter tes débuts dans la musique électronique et ce qui t’a amené à te tourner vers la scène underground ? Tu as commencé sur la scène Hardteck et Hardcore avant d’explorer des sonorités Dirty Electro/techno… Comment décrirais-tu cette évolution ?
Alors tout a commencé au début avec mon père qui m’a offert un synthé. Je me rappelle plus exactement de ce que c’était, mais il permettait d’avoir une batterie en même temps. Ça devait être un Yamaha, je pense, mais je ne suis pas sûr du tout. À la base, on avait un groupe de métal avec des potes. C’était en 98, je crois, quelque chose comme ça. Et vu qu’on pouvait pas répéter tous ensemble à chaque fois, je me servais de ce synthé pour faire les parties rythmiques. Je jouais de la guitare électrique, et du coup j’enregistrais ça sur des cassettes audio. Je faisais aussi l’enregistrement et les balances pour nous tous, quand on faisait des répétitions.
Les choses étant ce qu’elles sont, au bout d’un moment, on a commencé à prendre des chemins différents. Ce qui fait que je me suis tourné peu à peu tourné vers la Techno, notamment avec l’émergence des teufs dans ces années-là. On avait 20 piges, 23 peut-être… Si je me rappelle bien. C’est là qu’il y eu une véritable scission, c’était aux alentours de 2003. À partir de là, on a commencé à monter un Sound System avec d’autres potes. En parallèle, j’ai aussi bossé avec des mecs qui faisaient du rap, ce qu’ils appelaient du « hip-hop conscient » à l’époque.

Et puis voilà, on a commencé à poser des murs de son et à faire des teufs de plus en plus grosses ! Mais j’ai toujours gardé ce truc de « mélange », parce que je trouvais que la Techno, ou du moins la Hard Techno en elle-même, c’était vachement basique. Ce n’était pas transcendant, tu vois. Par contre, quand il y avait des samples de classiques ou des trucs qui apportaient autre chose, je trouvais ça beaucoup plus cool.
C’est pour ça que durant cette période, donc de 92 à 2005, il y a eu énormément de groupes et d’albums extrêmement marquants pour la musique en général. Il y avait une énorme créativité, et c’était vraiment inspirant… Surtout pour celles et ceux qui savaient écouter.
Parce que superposer quatre boucles à la con, au bout d’un moment, ça devient vraiment chiant… Même si ça développe des watts !
Moi, j’avais toujours besoin d’avoir quelque chose en plus. Je ne sais pas pourquoi, ça doit être boulimique quelque part… Au final, j’avais surtout envie de réinventer le style, aussi pédant que cela puisse paraître !
Très intéressant ! D’ailleurs, quels sont les artistes ou les mouvements musicaux qui ont le plus influencé ton style créatif et musical, au fil des années ?
Il y en a beaucoup, mais c’est assez large… Mes premières influences me viennent du métal donc : Sepultura, Pantera, Metallica… et surtout AC/DC ! Paradoxalement plus pour le côté Rock’n’Roll… Un des moments qui m’a marqué à vie, c’est ma première écoute d’Iron Man de Black Sabbath. J’avais 5 ans. C’était les années 80. Une nuit noire, intense… Et là, dans la pénombre, j’aperçois la pochette de l’album. Un type à moitié vêtu de rose, une épée à la main. Tu crois que c’est un super-héros ?… Et ben non, figure-toi.
Par la suite, j’ai découvert la musique électronique et j’ai été marqué par des artistes tels que Jeff Mills, Carl Craig ou encore Laurent Garnier… Qui étaient déjà des références énormes ! J’ai aussi vécu les premières rave parties du côté public, celles où on payait pour rentrer… Et j’ai également connu les premières vraies teufs. J’étais super jeune à l’époque, mais cela ne m’a jamais empêcher d’écouter avec grande attention, ce que les mecs faisaient aux platines, ainsi que les live(s) , comment ils les créaient.

J’ai aussi eu la chance d’écouter Aphex Twin en live. Bon, c’était à la télé à l’époque, mais c’était bel et bien du live. Tu peux pas retranscrire ce genre de choses quand tu les vis… C’est tellement… Je sais pas, moi, tellement dingue que ça te marque véritablement ! Ça te reste dans la tête, parce qu’une fois que tu as entendu des sonorités pareilles alors que tu n’as même pas 20 ans, comment, ne peut-on pas avoir l’envie de retranscrire quelque chose de similaire, après-coup, en temps qu’artiste ?
Pour te la faire courte, je dirais qu’une grande partie de mon inspiration provient de ce qui était produit de meilleur durant les années 95 à 2005, tout comme ce qui était de très mauvaise qualité également. Sans oublier ces nombreuses soirées où des mecs développaient ce que j’appellerais volontiers — des cyborgs — ! Genre les gars câblaient 250 machines différentes, mais la plupart du temps, ils ne faisaient que venir en soirée avec NDLR^^. Pourtant, et c’est bien là que les choses devenaient paradoxales : c’est lors de laps de temps très courts, parfois pas plus de 10 secondes, que quelque chose de complètement magique arrivait à en ressortir. Et là… C’était carrément un truc de fou !
Tout cela m’a nourri, artistiquement parlant. On va dire que j’ai été une putain d’éponge à sons, pendant énormément d’années ! Mais, à un moment donné, si tu veux prétendre à produire quelque chose d’intense au niveau musical du terme, voir, quelque chose de « bien », il faut être capable de le retransmettre et de le retranscrire ! Je ne dirais pas que je suis un copycat. C’est juste que j’ai été tellement imprégné de toutes ces mouvances que, pour moi, c’était presque un devoir d’excellence à retrouver.
Le punk, de manière générale, m’a aussi énormément inspiré. Il y a tellement de courants et d’artistes qui m’ont influencé tout au long de ces années que c’est dur de dire ‘un tel’ ou ‘un tel’. J’ai écouté tellement de musique… Des amis m’ont conseillé des groupes obscurs dont je ne saurais même plus te donner le nom, et franchement, merci à eux. Il y a eu tellement de bonnes choses qui m’ont nourri, surtout pour la construction et les harmonies...
Pour moi, la musique classique reste imbattable. C’est un fait. Il y a des mecs qui sont morts il y a 200 ou 300 ans et qui mettent encore la misère à des petits trous du cul qui veulent se la raconter en termes de composition. Les mecs, déjà à l’époque, c’étaient des punks avant l’heure. Ils prenaient des amphithéâtres comme des caissons de basse. Qu’est-ce que tu veux répondre à ça ? Moi, j’aurais adoré rencontrer Mozart. Ce mec, c’était un putain de taré, et c’est ça qui est cool. Il faut des gens comme ça, qui redéfinissent les codes… Qui redéfinissent les genres !
Tu as totalement raison ! Moi-même depuis tout petit, j’appelle la musique classique « la grande musique »… La vérité sort de la bouche des enfants pas vrai lol ? Autre question. Comment décrirais-tu cette évolution dont tu parles ?
Quand j’ai commencé à faire des mélanges un peu « chelous », on ne m’a pas craché à la gueule, mais on m’a fait sentir que ce que je faisais, c’était peut-être trop… « avant-gardiste ». Alors que putain ! Moi, je voulais juste faire évoluer le truc ! Mais bon, j’étais tellement un petit con imbu de ma personne, que je l’ai peut-être pas dit de la meilleure des manières^^.

Quand tu commences à foutre des kits de hardcore dans de l’électro, les gens te regardent un peu bizarrement. Mais moi, je venais de là. Avec le dernier Sound System qu’on avait monté, les mecs écoutaient que ça. Donc forcément, ça m’a influencé. J’ai commencé à me demander : ‘ »Et si j’incorporais ces éléments-là maintenant, avec de la Techno ?’ Aujourd’hui, ce qu’ils appellent la Hard Techno, ce genre hybride, je trouve que c’est vraiment cool. Ça mélange aussi bien la Trance au niveau des Basslines que dans la Techno. Le seul reproche que je fais, c’est qu’il y a parfois trop de breaks. Ça peut être chiant, ça t’empêche de danser, de retrouver ce groove qu’on avait avant. Mais bon, les choses évoluent.
Passer d’un genre à un autre n’a jamais été un vrai problème pour moi. Le seul souci, c’est que personne n’a jamais réussi à me mettre dans une case. Et en termes de marketing, c’est pas top. J’en ai discuté avec des potes qui tapent beaucoup d’affiches dans des gros festivals. En backstage, je leur ai demandé : « Putain, tu veux pas faire autre chose, sortir des sentiers battus ?’ » Ils m’ont tous répondu plus ou moins a même chose : « Mais gros, si je fais ça, je fais comment pour tourner ? Pour faire manger mes enfants ? Pour payer mes factures ?«
Leur musique électronique underground a un prix. Soit tu fais aucune concession et tu restes dans un circuit élitiste, mais tu galères financièrement. Soit tu fais une seule prestation par an, tu touches un gros cachet, mais ça te coupe de tout le reste. Qu’est-ce qui est le mieux ? Je ne sais pas. Ce n’est pas simple.
Quand tu crées des courants 10 ans avant qu’ils émergent, t’as pas forcément les outils pour les faire éclater, surtout en France. Un exemple tout con : une fois, j’ai fait un morceau chez Astrophonique. C’était de la ragatek, avant que Vandal fasse ses premiers trucs. Les gens étaient partagés : soit ils adoraient, soit ils détestaient. Bon, le morceau était un peu trop long et le sound design était clairement à chier, mais voilà.
C’est comme quand je me pointais en teuf avec ma guitare électrique et mon pédalier d’effets. On me disait : « T’as pas ta place ici ». Alors que la free party, à la base, c’était censé être un lieu d’accueil. Être avant-gardiste, c’est bien. Mais ça coûte cher, humainement et artistiquement.
Franchement t’as tout dit mec, 100% raccord avec tes propos. Et sinon, comment tu vois l’évolution de la scène électro, techno, tout ça ?
Franchement, je sais pas, mais j’ai juste envie de te dire qu’à un moment donné, on va forcément réussir à trouver de nouveaux genres, quels qu’ils soient. Il y a des mecs qui, parfois, me sortent des trucs qui me font littéralement péter le cerveau. Alors, c’est pas forcément ma came, mais en termes de sound design, c’est juste génial.
Et ça, moi, je suis pour. Parce que du coup, ça te fait réfléchir à d’autres choses, ça te fait explorer, ça peut même te donner des idées pour un morceau que t’es en train de bosser. Je serais toujours partant pour écouter ce qui se fait de neuf, ce qui bouge le plus sur le moment.
Après, c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est dur de suivre ! Avant, il y avait plein de gens qui n’avaient pas la possibilité de faire de la musique. Maintenant, tout le monde peut s’y mettre. Et, inversement, le problème, c’est qu’il y a énormément de choses qui sortent, et ce qui devient populaire n’est pas toujours le meilleur en termes de qualité sonore et artistique.
Mais malgré ça, je pense qu’il y a toujours un vivier, un truc sous la surface, qui va en ressortir ! À un moment donné, ça va forcément éclater. Et puis, ça se recréera ailleurs : dans un hangar, dans un autre lieu, un autre contexte. C’est un peu comme des organismes qui se reproduisent, un cycle naturel. Les choses évoluent, ça me paraît inévitable.



Processus créatif et inspiration :
Quand tu crées un nouveau morceau ou prépares un set, à quoi ressemble ton processus créatif ? Plutôt instinctif ou méthodique ?
Franchement, c’est un peu des deux. Il y a une base instinctive qui est essentielle, parce que sans elle, tu perds l’émotion brute, le côté spontané. Quand je commence un morceau, c’est souvent sur un coup de tête, une idée qui surgit : un rythme, un son, une mélodie qui me traverse l’esprit. Je peux partir d’un sample ou même d’un bruit que j’entends dans la rue. Mais après, il y a forcément une part de méthode, surtout pour structurer tout ça. Une fois que l’idée est là, je la travaille, je teste différentes combinaisons, je décortique le son.
En set, c’est pareil : il y a un fil conducteur, mais je me laisse une grande marge d’improvisation. Ça dépend toujours de l’énergie que je ressens sur le moment. Le plus souvent, c’est quand tu prépares ta clé USB et que tu te rends compte que le matos sur lequel tu es censé jouer, t’es baisé parce qu’il ne lit pas tel ou tel morceau ! Un peu comme quand tu posais ton vinyle et que tu t’apercevais qu‘à cause du voyage, ou de ta derrière teuf en date, tu l’avais rayé…
Alors, tu sais pas comment (va savoir !), mais c’est comme ça et t’a beau être un peu dégoûté… J’ai envie de te dire, qu’est-ce qu’il faut faire dans ces cas-là ? Et bien tu t’adaptes mon coco, t’as pas le choix ! il faut prouver que tu es capable de comprendre tout l’auditoire ,de comprendre ce qui se passe, de comprendre l’énergie, l’atmosphère, de comprendre les putain de particule qui a dans l’air, et de tirer ton épingle du jeu, parce que les gens sont venus t’écouter, ils ont payé leurs places, et la moindre des choses c’est d’être honnête envers eux même et toi même et donner le meilleur de toi même !
Ca sent le vécu tout ça hein ? J’ai aussi des anecdotes de ce genre (avec les vinyles)… Faut vite s’adapter dans ces cas là, c’est clair ! Autre question : tes morceaux, je les décrits souvent comme des « métissages des genres ». D’où te vient cette envie de mélanger les styles ?
Je pense que ça vient du fait que je me suis jamais fixé de limites. J’ai toujours écouté de tout, et pour moi, la musique, c’est un langage universel. Peu importe d’où ça vient, si ça me touche ou si ça m’intrigue, je vais essayer de l’intégrer à ma manière. J’ai grandi dans un environnement où toutes les putain d’influences se croisaient, du Métal au Hip-Hop, en passant par la Techno ou la musique classique.
Et puis, je trouve que chaque genre a ses propres forces. Par exemple, le Hardcore peut se marier au classique , tandis qu’une basse Dubstep peut s’intégrer dans une structure Techno. Honnêtement, t‘u ‘as pas envie qu‘à chaque écoute d’un nouvel artiste, on te surprenne d’une manière… Ou d’une autre ?
Les free parties et la culture rave semblent avoir énormément marqué ton parcours musical. En quoi ces expériences ont influencé ton approche de la musique électronique ?
Ah, ça , ça m’a clairement façonné, y a pas à dire ! Les free parties sont des espaces de liberté musicalement parlant. Là-bas, il n’y a pas de règles artistiques, pas de formats imposés, pas de pression commerciale ! Par contre, en terme de rapports humains, il y en a, des règles.
C’est vraiment une expérience brute, humaine, et artistique. Tu te retrouves à jouer pour des gens qui ne sont pas là pour juger mais pour vivre un moment, ressentir une énergie. Et si tu les déçois ils vont te le renvoyer à la gueule, sans rancune ou quoi que ce soit mais ils vont te le faire savoir directement.

C’est un peu comme quand tu es dans un concert quelque part , si tu es mauvais où que tu ne sais pas capter l’attention du public, au bout d’un moment les mecs vont te jeter des canettes de bière ou ce genre de trucs… Moi j’ai été élevé comme ça : à la dure ! Il y a pas de : »je laisse tourner un skeud et je fais du passe-passe 5 minutes ».
Je comprends tout à fait que les jeunes d’aujourd’hui préfère ce mode opératoire… Les vieux comme moi avons une autre méthodologie, pour mixer les émotions, ce n’est pas la même chose. Les codes ont changé, cependant, j’aime à croire que la relève apprécie ce que les anciens ont amené en terme de musicalité…
Ce que j’ai retenu de tout cela, c’est l’importance de l’authenticité et de la connexion avec le public. Quand tu joues en free, tu ne peux pas tricher. C’est comme en concert. Soit tu captes l’énergie du moment et tu la transformes en quelque chose d’unique, soit tu rates ton coup.
J’ai appris à m’adapter, à sortir de ma zone de confort. Et puis, la diversité des sons qu’on entend en free, c’est aussi une énorme source d’inspiration. T’entends des trucs qui viennent de partout, des fusions improbables, des gens qui bricolent des machines dans leur coin… Cette créativité là, cet esprit DIY, c’est ce qui m’a donné envie de casser les codes, d’essayer de nouvelles choses…
Projets et vision d’avenir :
Peux-tu nous en dire plus sur tes projets à venir ? Que peuvent attendre tes fans dans les mois ou années à venir ?
Franchement, j’ai plein de projets qui mijotent. Comme en cuisine : il faut du temps pour que tout ça prenne, mais ça va venir. Je bosse sur de nouvelles sorties, probablement plus expérimentales que ce que je faisais avant. J’ai envie de repousser les limites du son, de mélanger des genres encore plus inattendus, et peut-être même de m’essayer à de nouvelles technologies… Des approches non conventionnelles ! Il y aura de l’inattendu, ça c’est sur !
Mon but, c’est de continuer à surprendre, bousculer les attentes des gens. Je suis aussi à fond dans l’organisation d’événements, pour amener ce truc de la culture rave et underground dans des lieux un peu improbables. Là où on peut vraiment faire bouger les choses à notre manière. Attendez-vous à des collaborations, des rassemblements où l’authenticité et l’énergie brute seront à l’honneur. L’idée est de mixer l’ancien et le nouveau, de faire revivre des ambiances à la fois vintages et futuristes.
Ok, cool^^! Et si tu avais un conseil à donner à la prochaine génération d’artistes underground, lequel serait-il ?
Je leur dirais : ne vous enfermez dans des cases. La scène underground, c’est la liberté, l’expérimentation. Ce qui compte, c’est ce que tu veux transmettre, pas comment les autres veulent que tu le fasses. Si tu veux expérimenter, fais-le ! Si tu veux t’inspirer de genres improbables, fais-le ! Ce qui fait la force de cette scène, c’est l’authenticité et la volonté de créer quelque chose de sincère.
Pose toi simplement la question avant : « est-ce que je le fais pour les bonnes raisons, et non pas par pur égoïsme où quête de reconnaissance ? » Car ce qui fait la force de cette scène, c’est avant tout l’authenticité… Et la volonté de créer quelque chose de sincère. Lâche toi, mais sois aussi prêt, également, à te prendre des murs. C’est pas facile de se faire une place mais la récompense, ce sera de pouvoir faire ce que tu veux, sans aucun compromis.

Parfait, belle vision des choses. Enfin, quel est ton rêve ultime en tant qu’artiste ?
« Mon rêve ultime ? » Peut-être collaborer avec un artiste ou un collectif totalement hors des sentiers battus. Quelque chose qui soit vraiment un mix de plusieurs univers. Je rêve d’un projet qui transcende les genres. Allier les technologies les plus récentes, avec des influences classiques, et bien sûr : l’énergie de l’Underground. Un projet immersif, où la musique, la technologie et les arts visuels se mélangeraient pour une expérience totale. Par exemple un projet collaboratif avec un collectif qui touche à la fois aux arts numériques et à l’audio pur. Mais bon, on verra bien ce que l’avenir nous réserve, il faut savoir se laisser surprendre !
Liens utiles :
- L’Instagram de Trackwasher !
- La page Facebook du DJ/Producteur
- Tous les réseaux de l’artiste accessibles ici !
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Klark D. pour LeDiscographe.fr